Horrifique n° 163 - Spécial Monstres #2

André Lejeune me fait une nouvelle fois confiance pour ce numéro 163 de son fanzine Horrifique, pour un texte pour le moins torturé. Il ne fera pas l'unanimité, j'en suis certain. J'en parlerai plus tard.



Parlons du numéro, constitué de 3 nouvelles. La première, de Alain Marty, La Bigourne, est très belle, c'est un peu Jules et Jim version fantastique, j'ai vraiment beaucoup aimé. 

La deuxième proposition nous vient de Stéphane Amiot, L'originie du monstre, là aussi, c'est un très bon récit, très structuré, tournant autour de trois personnages, avec le passé, le présent. Wouah ! Que fais-je parmi tant de talents ?

Ok. Mon texte, Un combat perdu d'avance, n'est pas rationnel. Pas cartésien. Et je sais que je vais perdre beaucoup de lecteurs avec ce truc. Pourtant, j'ai beau me lire et me relire, je sens que le rythme est adapté, que l'ambiance est adaptée et que mes intentions ne sont jamais, au grand jamais, de prendre le lecteur pour un imbécile. Vraiment pas. Si j'osais une approche audacieuse et inappropriée (tant pis), je dirais que je m'inspire très librement d'un univers à la David Lynch. Rien que pour ça, je vais me faire écharper intellectuellement par les fans du maître, j'en suis désolé. Mais oui, la réalité, le rationnel, s'effacent dès la deuxième ou troisième page, le final enfonce le clou, le bateau tangue, il est soumis à de grandes tempêtes d'explications compréhensibles et rationnelles, mais non, elles ne viendront pas. Un combat perdu d'avance a été écrit sans aucun souci de cohérence ou de rationnalité. C'est une charge contre le viol avec un symbolisme psychologique (toutes proportions gardées, je ne suis pas psychologue) qui se suffit à lui-même, et mille pardons aux lecteurs qui y verront autre chose. 

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